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Le point sur les connaissances scientifiques sur les migraines

La migraine est un trouble neurologique (c.-à-d. un trouble du système nerveux). On ignore quelle est la cause exacte des migraines, mais elles ont été associées à des altérations de l’activité cérébrale qui influent sur les substances chimiques présentes dans le cerveau, les vaisseaux cérébraux et la transmission des influx nerveux et qui se traduisent par une douleur lancinante à la tête.

Reprenez le dessus sur la migraine avant que ce soit elle qui ait une emprise sur vous

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X-ray illustration of a human head with migraine

Causes des migraines

Certaines substances chimiques libérées par des cellules nerveuses excitées envoient des signaux de douleur au tronc cérébral (région du cerveau où sont traités les messages de douleur), qui se manifestent par une douleur pulsatile. Les scientifiques ne savent pas encore très bien ce qui excite les cellules nerveuses, mais des données de recherche indiquent que les migraines sont associées aux interactions entre certains facteurs environnementaux et des facteurs génétiques.

Facteurs génétiques

Les migraines ont tendance à être héréditaires. Si vous avez un ou deux parents proches qui souffrent de migraines, la probabilité que vous en ayez vous aussi augmente considérablement. Les experts en la matière croient que les migraines peuvent être liées à des mutations génétiques qui touchent certaines régions du cerveau, et des scientifiques ont identifié au moins 38 régions du génome qui subiraient de telles mutations. Par ailleurs, les migraines sont plus fréquentes chez les personnes qui ont un autre trouble neurologique ou une maladie héréditaire (p. ex., dépression, anxiété, accident vasculaire cérébral, épilepsie, asthme, hypertension [haute pression]).

Les migraines peuvent découler de mutations génétiques touchant certaines parties du cerveau.

Sérotonine

La sérotonine est un neurotransmetteur (messager chimique qui permet aux cellules de communiquer entre elles) présent principalement dans les cellules du tractus gastro-intestinal, les plaquettes (les plus petites cellules sanguines) et les neurones du système nerveux central. Elle est surnommée « hormone du bonheur », parce qu’elle contribue à des sentiments positifs : bien-être, joie et bonne humeur. On a longtemps cru qu’elle jouait un rôle crucial dans l’apparition des migraines. Une variation des taux de sérotonine peut entraîner des migraines chez certaines personnes. La sérotonine, substance chimique nécessaire à la communication entre les cellules nerveuses, peut provoquer un rétrécissement des vaisseaux sanguins du corps entier.

Estrogènes

Les migraines sont trois fois plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes, ce qui pousse certains chercheurs à croire que les hormones, en particulier les estrogènes, jouent un rôle dans leur apparition. Les variations ou les chutes des taux d’estrogènes peuvent déclencher une crise migraineuse, et de nombreuses femmes migraineuses disent avoir des céphalées avant ou pendant leurs menstruations. La grossesse, la périménopause et la ménopause influent également sur les taux d’estrogènes et peuvent donc être associées à une augmentation ou à une réduction de la fréquence des crises migraineuses.

Les migraines affectent trois fois plus de femmes que d’hommes.

Activité cérébrale

Une récente étude axée sur des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau a révélé que le cortex des personnes migraineuses est différent de celui des adultes qui ne souffrent pas de céphalées. Certaines régions du cortex sont plus épaisses, et d’autres, notamment les régions associées au traitement de la douleur, sont plus minces chez les personnes migraineuses. Les examens d’IRM ont également révélé que les anomalies du cortex n’étaient pas localisées au même endroit selon que les patients étaient atteints de migraine avec aura ou de migraine sans aura. On ignore encore quelle est la portée de ces observations, mais elles ont permis à tout le moins de comprendre un peu mieux pourquoi certaines personnes sont plus sujettes aux migraines que d’autres.

En somme, s’il est vrai que les scientifiques n’ont pas encore fait toute la lumière sur les mécanismes sous-jacents aux migraines, les travaux de recherche qui se poursuivent en neurosciences et les progrès réalisés dans ce domaine contribueront à percer le mystère des migraines. Si nous comprenons mieux les migraines, nous parviendrons à mieux les traiter et – qui sait – nous finirons peut-être par trouver un remède contre ces troubles.